Tout commence par un premier pas… Surfrider Europe aussi. En 1990, c’est une première pensée, suivie d’un premier geste, d’une première démarche, qui ont mené l’association là où elle est aujourd’hui. Le combat pour la protection de l’Océan a pris racine dans une action, puis un projet. Septième et dernier volet d’une série dédiée aux 30 ans de Surfrider Foundation Europe, revenons sur le programme éducatif de l’association qui a débuté par un premier programme de sensibilisation, en 1995.
Il y a 25 ans, le programme éducatif de Surfrider Europe, tel qu’on le connait aujourd’hui, est né d’UNE simple volonté de sensibilisation et d’éducation des plus jeunes aux thématiques de protection de l’Océan. Tout a commencé par :
→ Une année : 1995
Cette année marque le lancement du volet éducatif de Surfrider Europe. Tomy devient alors une véritable mascotte de l’association, servant de modèle aux enfants qui peuvent facilement s’identifier à ce sympathique personnage.
→ Un programme : TOMY
Tomy est un personnage crée par les bénévoles de l’association. Petit surfeur soucieux de l’environnement qui guide les enfants sur les chemins de la découverte du monde de la mer, il est pensé comme un grand frère ou un ami qui donne des conseils aux plus jeunes (et même aux parents) sur les bonnes pratiques pour préserver l’Océan.
→ Un livret : Océane
Écrit par Eric Péman, instituteur, illustré par Karen Decoster et Yan Renauld : le livret Océane présente les aventures de Tomy. Leçons, jeux, exercices, coloriages et découpages enseignent aux enfants, de 7 à 11 ans : le surf, les vagues, la mer, les plages et les dangers menaçant l’Océan. Vendu 10 francs, le livret est distribué dans les classes des écoles primaires. Son objectif est ainsi de sensibiliser le jeune public en leur montrant, déjà à l’époque, qu’il appartient à chacun d’agir. Face aux différents enjeux environnementaux, le livret vise à montrer aux enfants que l’Homme ne peut plus se permettre d’attendre patiemment des lendemains meilleurs. Tomy incite ainsi les plus jeunes à l’action afin qu’ils montrent, aux adultes notamment, la voie à suivre.
Aujourd’hui, Surfrider Europe poursuit sa mission éducative avec différentes actions :
– Des tournées de sensibilisation : le Surfrider Kid Challenge en 1998, la Tournée des Vagues ou encore les Caravanes Pédagogiques en 2014.
– Des programmes éducatifs : Les projets éducatifs de Surfrider Europe deviennent progressivement connus et reconnus en dehors des frontières françaises. C’est ainsi qu’en 2008, Surfrider Europe obtient son premier projet européen avec le coffret pédagogique Ocean Cool. D’autres livrets vont également faire suite à “Océane” et le personnage de Tomy va progressivement disparaître au profit de petits personnages bleus schtroumpfement attachants et bien connus des petits et des grands. Le livret Schtroumphrider est lancé en 2012. Sous forme de bandes dessinées et de jeux, les enfants sont invités à suivre les aventures de Schtroumph Rider, celui qui incite tous les autres Schtroumphs à respecter la mer et la nature. Chacun peut ainsi découvrir les programmes environnementaux défendus par l’association et, tout en s’amusant, comprendre l’importance de protéger le milieu marin et le littoral.
– Un campus : le Surfrider Campus, lieu privilégié d’ateliers et d’expositions ayant pour but la sensibilisation autour des préoccupations de l’association, mêlant jeux, art et protection de l’Océan.
– Une plateforme pédagogique dédiée : Ocean Campus, créée en 2011 : ludique, elle propose des tutos, des cours et des vidéos pour mieux comprendre les problématiques liées à la protection de l’Océan.
En 2019, ce sont plus de 6 660 scolaires qui ont bénéficié des programmes pédagogiques de Surfrider Europe ainsi que 7 000 personnes issues du grand public.
L’éducation est, depuis ses débuts, un des piliers de l’action de Surfrider Europe. En effet, l’organisation pense qu’il est primordial de porter le message de la protection des océans aux plus jeunes, afin qu’ils grandissent en étant conscients de l’importance de cette problématique. Et qui sait, peut-être que c’est eux qui reprendront le flambeau pour protéger ce terrain de jeu commun qu’est l’Océan ?