Le Plastic Free July touche à sa fin. Pour autant notre combat contre le plastique est loin d’être fini. Aujourd’hui on vous propose un petit récap de tout ce qu’il faut savoir sur le plastique et comment le sortir de son quotidien.
Ce plastique qu’on retrouve (absolument) partout
Le plastique pose un grand nombre de problèmes. Dès l’extraction des matières premières qui le composent, jusqu’à sa fin de vie, où il atterrit trop souvent dans l’Océan. Une fois dans l’environnement le plastique va polluer et avoir des conséquences sur les écosystèmes, mais aussi sur notre santé.
On estime qu’en moyenne un être humain ingère 5g de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte bancaire.
Quand on pense au plastique, ce sont souvent des objets de notre quotidien qui nous viennent en tête : brosse à dent, bouteille d’eau, emballages… Pourtant, le plastique prend bien d’autres formes que l’on ne soupçonne pas forcément.
• Les pellets : ces microplastiques sont des petits granulés qui servent à la fabrication de tous les objets en plastique. C’est un peu la partie immergée de l’iceberg. De par leur petite taille (moins de 5mm), les pellets se retrouvent facilement dans le milieu marin à cause d’incidents lors du transport ou de négligence.
• Les mégots de cigarettes : en plus d’un tas d’autres composants bien toxiques, les cigarettes contiennent également du plastique. Il se cache dans le filtre. Une fois la cigarette consumée, ce qu’il en reste c’est : le filtre et toutes les autre substances (mercure, plomb…) qui passent au travers et s’y logent confortablement. Conclusion, lorsqu’un mégot est jeté par terre, ce qui arrive très souvent, il va libérer toutes ces substances, et au contact du milieu marin c’est jusqu’à 500 L d’eau qu’il va polluer.
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Le mythe du plastique écologique
Maintenant que l’on sait tous les problèmes que peut causer l’utilisation massive du plastique, peut-être est-il temps de se tourner vers des alternatives ?
Entre plastique biodégradable et plastique biosourcé, on pourrait se dire qu’au moins l’un des deux est une bonne idée. Et bien aucun des deux ne l’est.
Du plastique biodégradable ça semble idéal. Dans les faits, il ne va se dégrader que dans des conditions industrielles, certainement pas à la maison donc.
Pour obtenir l’appellation de plastique biosourcé, il suffit qu’une petite part soit d’origine organique. Pour tout le reste, il est semblable en tout point au plastique classique, et contient les mêmes additifs.
En se tournant vers ces fausses bonnes idées, il est clair qu’on est bien loin d’aboutir à une solution viable. Il faut donc rester vigilant face à ses appellations séductrices qui font croire qu’utiliser du plastique c’est fantastique.
De vraies alternatives au plastique existent
Limiter le plastique dans son quotidien c’est possible. Et pourquoi ne pas commencer par sa cuisine. A titre indicatif, chaque année, ce sont 400 millions de tonnes de plastique qui sont produites dans le monde, 1/3 de cette production est dédiée aux emballages à usage unique pour les biens de consommation. La seule vocation de ce plastique est donc d’être jeté une fois utilisé. Une vie courte mais tout de même remplie de conséquences.
Il est possible de limiter l’impact de ces emballages à usage unique. Pour cela les solutions sont simples et accessibles : le vrac, la consigne et le réemploi.
Consommer en vrac implique d’amener ses propres contenant pour les remplir directement sur place, cela limite donc les emballages.
Grâce à la consigne vous aurez un contenant que vous pourrez ramener pour une somme symbolique qui vous sera restituée.
Enfin, le réemploi vient promouvoir des emballages qui peuvent être réutilisés et n’ont pas comme unique destinée d’être jetés.
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Il est urgent de sortir de l’utilisation systématique et massive du plastique. Pour cela, nous continuons de faire pression sur les entreprises et les décideurs politiques pour obtenir des changements significatifs.