Le vendredi 15 avril célèbre la journée mondiale de l’art, l’occasion pour Surfrider Europe de revenir sur le projet de l’Art Campus. Combinant une approche sensible à l’environnement et un questionnement sur notre place au sein de celui-ci, l’Art Campus propose une immersion dans l’univers d’artistes engagés. Suivez-nous pour une plongée au cœur des œuvres qui ont marqué le début de l’année 2022.
L’ART COMME VECTEUR DE SENSIBILISATION
L’art a souvent été opposé à la raison. Il vient réveiller en nous des émotions et évoque à chacun différentes interprétations. Les œuvres d’art traversent les époques et les civilisations, elles sont témoins d’un passé, racontent une histoire. En cela elles ont un caractère intemporel, presque éternel.
Ainsi, lorsque l’on pense sensibilisation aux problématiques environnementales, l’art se présente comme un médiateur idéal pour éduquer différemment.
Le concept d’art écologique s’inscrit dans une démarche plus large de prise de conscience environnementale. Ayant vu le jour aux Etats-Unis à la fin des années 60, il se distingue des autres courant artistiques par un respect de l’environnement dans le processus de création artistique, comme un hommage qui serait rendu à la nature.
« La recherche d’innovation pour toucher le plus grand nombre de citoyens fait partie de notre ADN. C’est comme cela qu’est né le projet Surfrider Art Campus, un dispositif destiné à utiliser l’art et l’approche créative comme moteur d’un changement de comportement. L’art devient donc un lien, un prisme entre l’Homme et son environnement, une passerelle entre différentes sphères : éducative, culturelle et scientifique. » Boris Masseron, Responsable du Campus Sud Aquitain et de l’Art Campus
Cet art engagé permet de transmettre un savoir, mais surtout, une vision du monde qui nous entoure. Il tend vers une reconnexion entre l’être humain et le vivant.
Surfrider Europe, avec le projet de l’Art Campus, cherche à proposer une approche différente dans la protection de l’Océan. Toujours dans le cadre de ses missions de sensibilisation et d’éducation, cette médiation par l’art vient déconstruire notre relation à nos territoires pour proposer des fondations plus harmonieuses et respectueuses.
10 ANS D’ART AU SERVICE DE L’OCEAN
En 2022, l’Art Campus fête ses 10 ans, et rencontre un succès qui ne cesse de croître d’années en années avec 5 millions de personnes sensibilisées rien que l’an passé.
« L’art permet de toucher d’une autre manière, d’une façon moins didactique en touchant à l’émotionnel. » – Maurane Bagnarosa, Chargée de projet Art Campus
En réfléchissant à notre rapport à l’environnement, à l’Océan, nous sommes amenés à repenser notre rôle et notre impact. A l’origine l’Art Campus, se concentrait sur le territoire basque mais au fil des années il s’ouvre à d’autres horizons par le biais d’expositions itinérantes à travers l’Europe. Le projet cherche aujourd’hui à placer l’art comme un support, un moyen d’éveiller les consciences sur des problématiques sociétales, ici la préservation de l’océan.
En construisant des collaborations avec des artistes grâce à des projets sur le long terme, l’Art Campus ouvre ses portes à tous les talents qui souhaitent développer leurs œuvres autour de la protection de l’Océan.
Vous avez un projet artistique qui vise & la sensibilisation pour la défense de l’Océan ?
Alors, n’hésitez pas à contacter l’Art Campus pour en discuter et présenter votre projet.
RETOUR SUR LES DERNIERES EXPO
Depuis le début de l’année, ce sont déjà deux expositions qui ont été hébergées au siège de Biarritz par l’Art Campus.
La première, « Line up » est une série photographique dédiée aux vagues et au littoral, au terrain de jeu des surfeurs, mais aussi à notre précieuse planète. Véritable ode à l’Océan, cette compile recense le plus magnifiques line-up du monde. Fruit rare de l’interaction aléatoire et tumultueuse des forces de la nature, le line-up représente la zone où les vagues débutent leur déferlement.
La seconde, « Sédimental » rend compte de la relation entre sédiments et action humaine. L’humain s’invite dans la transformation géologique du monde. Les traces de notre activité transforment la forme même de la géographie. Ce sont des déplacements de matériaux, ce sont des déchets industriels, des prélèvements de minerais. Au fil du temps se met ainsi en place une sédimentation à la fois naturelle et artificielle, un phénomène qui fait partie de l’anthropocène.
Retrouvez également l’exposition L’Invisible devient Visible au Pavillon de l’Eau à Paris pour des photographie de l’univers microscopique qui compose notre Océan, un zoom sur l’infiniment petit qui regorge d’incroyables richesses.