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Journée mondiale de l’eau: pour une gestion durable des ressources en eau

Le camion plein des déchets ramassés dans la décharge sauvage. Crédit: Aines Arizmendi

La Journée mondiale de l’eau 2013 s’est fêtée cette année à La Haye (Pays-Bas), sous le thème de la « Coopération dans le domaine de l’eau ». Cette manifestation glorifie l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau (pilotée par l’UNESCO pour UN-Eau) et entend mener un plaidoyer pour la gestion durable des ressources en eau douce, dans le monde. Tijmen den Oudendammer, responsable qualité de l’eau de l’antenne Surfrider Foundation Europe Holland Chapter, est parti représenter l’association environnementale. En qualité d’invité, il a participé à cette assemblée où se sont côtoyés ministères, représentants d’Etats, entreprises, organisations internationales et bon nombre de représentants d’ONG et d’associations.

La Journée mondiale de l’eau

Depuis 1993, la Journée mondiale de l’eau est célébrée le 22 mars autour d’un thème générant autant de débats que de prises de décisions. Cette manifestation regroupe les sociétés civile et politique afin de penser globalement un sujet fondamental qu’est le droit à l’accès à l’eau traitée (potable).

Cette année, la Journée mondiale de l’eau a eu lieu à La Haye, aux Pays-Bas. L’antenne de Hollande a ainsi pleinement participé à l’événement et a su brillamment représenter l’association. Les enjeux étaient notamment d’ « éveiller les consciences sur le potentiel et les défis que représente la coopération dans le domaine de l’eau, de faciliter le dialogue entre les différents acteurs et de promouvoir des solutions innovantes » (Cf. Programme Solidaire Eau).

Pour les pays où l’eau potable n’est pas fréquente, et où les maladies liées à l’eau se développent (choléra, diarrhées, marasme…), il est nécessaire de voir des mesures se mettre en place. Même si l’accès à l’eau potable est considéré comme un droit fondamental pour l’ONU, depuis 2010, les Etats conservent leur pleine souveraineté pour gérer et mettre en place ce droit. En cela, aucune mesure ne peut être imposée de l’extérieur si un Etat n’assume pas ses responsabilités.

La communauté internationale prend conscience qu’il faut saisir le problème à la base et essaie de défendre au mieux des pratiques durables. Car réduire la consommation globale, amplifier le développement d’énergies propres et lutter contre la pollution constituent la pierre angulaire du processus d’assainissement de l’eau.

Témoignage de l’antenne Surfrider Holland

Le camion plein des déchets ramassés dans la décharge sauvage. Crédit: Aines Arizmendi

Tijmen den Oudendammer, responsable qualité de l’eau de Surfrider Foundation Europe Holland Chapter, est parti représenter l’association environnementale européenne. C’est en cette qualité qu’il nous livre son témoignage de l’événement :

« Il est très intéressant d’assister à une conférence de haut niveau comme celle-ci. Des discours de personnalités de premier ordre comme le Prince de Jordanie à propos de l’impact du management international de l’eau sur la paix régional ne sont pas communs dans la vie de tous les jours.

Le mauvais penchant de ce type d’événement est que plus le niveau politique est élevé, plus les discussions deviennent abstraites et théoriques. Il n’y a eu que vingt minutes de sessions de travail interactives, durant lesquelles j’ai essayé d’insister sur l’importance d’une approche de base que Surfrider met en place.

Le groupe de discussion dans lequel je me trouvais était dirigé par Jane Madgewick, Directrice Générale de Wetlands International. Les autres personnes impliquées étaient des représentants d’une ONG de défense des droits de la femme, de la FAO (Food and Agricultural Organisation), le Ministre Hollandais de l’environnement et de l’aménagement, l’Ambassade de Côte d’Ivoire et du programme Wings for Water youth des Nations Unies.

Cette présence a été toutefois très enrichissante pour Surfrider Foundation Europe et j’espère avoir montré le professionnalisme de l’association. »

Accès à l’eau en chiffres*

78,3 millions de personnes n’ont pas accès à une source d’eau protégée

2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires de base

2 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de maladies dues à l’insalubrité de l’eau et au manque d’hygiène.

Propos recueillis par Guillaume Thuilliez

Léa Arrizabalaga, Rédactrice environnement

* Source : Programme Solidarité Eau