Du 4 au 7 avril, plus de 450 activistes déterminés à protéger l’océan et le climat ont répondu à l’appel lancé par différentes associations dont ANVCOP21, 350.org, Bizi et bien d’autres. L’objectif était de dénoncer et perturber le sommet MCEDD sur les forages pétroliers offshore qui mettent en péril l’Accord de Paris adopté lors de la COP21.
L’antenne bénévole Surfrider Côte Basque s’est particulièrement investie dans cette mobilisation avec la construction d’un derrick de forage, tour soutenant le dispositif de forage d’un puits de pétrole, afin de dénoncer ces forages offshore. Des bénévoles ainsi qu’une équipe du siège de Surfrider Europe ont pris part à la manifestation le mercredi 6 avril. Aperçu en image ci-dessous.
Crédit photo Surfrider Foundation Europe
Multipliant actions de blocage et de désobéissance civile, les militants sont parvenus à bloquer les entrées du sommet et à organiser un die-in géant devant le Palais Beaumont où se tenait la conférence.
DIE-IN GEANT JOUR 3 #STOPMCEDD 500 personnes à #Pau pour dénoncer le sommet climaticide ! Ca ne fait q commencer ! pic.twitter.com/ckPRBkFXvn — ANV-COP21 (@AnvCop21) April 7, 2016
Une sirène mazoutée avait également était placée au coeur d’une scène de crime climatique rappelant que les entreprises participant à ce sommet organisent un crime climatique avec préméditation.
ACTION SOUTIEN // Après la marée noire au #Trocadéro, c’est au tour de #Dijon! Soutenez > https://t.co/OyzpcTfzoN pic.twitter.com/cZc5npgfhO
— ANV-COP21 (@AnvCop21) April 4, 2016
Cette mobilisation est une première car ces sommets se déroulent habituellement loin des projecteurs et des médias. Une première qui en appelle d’autres. Pour Cécile Marchand du mouvement ANVCOP21 « Le message que nous envoyons depuis Pau est clair : ils ne pourront plus se réunir sans que nous les en empêchions ; ils ne pourront plus se lancer dans de nouveaux projets climaticides sans que nous n’intervenions par des actions non-violentes et déterminées pour sortir de l’état d’urgence climatique et engager la transition vers un monde vivable et solidaire« .
Léa Daulan, Rédactrice environnement