« Beat the Microbead », collectif d’une cinquantaine d’associations dont fait partie Surfrider Foundation Europe, se mobilise régulièrement contre la présence de microbilles plastiques dans les produits cosmétiques de différentes marques. Du 14 février au 20 février, relayez nos tweets et sensibilisez vos proches à ce fléau environnemental !
Les microplastiques : un fléau pour les océans
Depuis 2012, l’ONG Plastic Soup coordonne la campagne «Beat the Microbead». Son objectif : se mobiliser contre les microbilles de plastique présentes dans les produits cosmétiques afin qu’elles ne se retrouvent plus dans l’océan. A terme, le collectif souhaite ainsi faire adopter le « sans microbilles » dans l’ensemble des produits cosmétiques et de soin.
Ces microplastiques sont notamment présents sous la forme de particules quasi-invisibles à l’oeil nu dans de nombreux produits de soins tels que les déodorants, les gels douche, les sprays capillaires, les mousses à raser et de nombreux articles de maquillage. Les microbilles ne se retrouvent donc pas uniquement dans les soins de type gommage – scrub pour leurs propriétés exfoliantes. Elles sont présentes dans une gamme beaucoup plus importante de produits.
Pourquoi les microplastiques sont-ils si nocifs pour l’environnement ? Tout d’abord parce qu’ils se retrouvent sur notre peau, dans les eaux usées et donc à terme, dans les cours d’eau et les océans. Résultat : ils sont ingérés par la faune aquatique et se retrouvent dans la chaîne alimentaire. Il se pourrait ainsi que l’homme en absorbe indirectement. De plus, une fois relâchées dans le milieu, leur taille très réduite ne permet aucun nettoyage viable. Agglomérées ensemble, ces microplastiques forment une soupe de plastique et tourbillonnent dans les gyres au gré des courants océaniques.
Les visuels des posts publiés durant la campagne sur les réseaux sociaux :
Mobilisons-nous sur les réseaux sociaux !
En 2017, le collectif se mobilise à nouveau avec une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux. Cette dernière vise tout particulièrement les rouges à lèvres de différentes marques et fabricants utilisant des microplastiques dans la composition de leurs produits. Les composants pointés du doigt sont le polyethylene (PE), le polyethylene terephthalate (PET) et les acrylates copolymer. Ces derniers sont présents dans les articles de marques de renom telles que Maybelline, Loreal, Clinique ou encore Estée Lauder.
Du 14 février, date symbolique de la Saint-Valentin au 20 février 2017, les ONG et associations du collectif publient plusieurs posts sur leurs réseaux sociaux afin de dénoncer les marques en question. Ces publications ont lieu aux mêmes moments de la journée afin de maximiser la viralité de la campagne. Pour décupler encore davantage leur visibilité, nous avons besoin de votre soutien ! Tweetez, partagez, postez, retweetez ! N’hésitez pas à vous engager sur la question et à sensibiliser votre entourage.
L’appli Beat the Microbead pour connaître les produits à éviter
Les organisations North Sea Fondation et Plastic Soup Fondation (PSF) ont développé une application smartphone qui permet de vérifier facilement si un produit contient ou non ces micro-plastiques. Il suffit de scanner le code barre du produit avec l’appareil photo du téléphone pour qu’il le cherche dans sa base de données.
Pour développer l’application dans le plus de pays possibles, les consommateurs du monde entier sont incités à participer et à enrichir eux-mêmes la base de données à l’aide de photos et de descriptions. Plus les produits seront nombreux dans l’appli et plus le collectif sera en mesure d’interpeller les différents fabricants pour qu’il cesse cette pratique.
En finir avec les microbilles de plastique est possible ! Engagez-vous à votre tour !
Pour plus d’infos sur les microbilles dans les cosmétiques :
- Lire le rapport du PNUE «Plastic in Cosmetics», 2015.
- Consulter nos précédents articles sur les microbilles pour vous faire votre propre idée.