Surfrider Europe, en collaboration avec l’agence Ici Barbès, lance aujourd’hui pour la Saint-Valentin une campagne de sensibilisation nationale et européenne pour alerter sur l’impact de l’utilisation des microplastiques dans les cosmétiques. Il s’agit également de rappeler l’urgence de la préservation des fonds marins.
“Bad cosmetics”, c’est le nom de la campagne lancée symboliquement le 14 février qui marque, chaque année, un pic dans la consommation de produits cosmétiques. Ces derniers contiennent, dans leur grande majorité, des microplastiques, ces petites particules mesurant moins de 5 mm.
Au-delà de leur impact sur la santé, le problème des microplastiques est qu’ils ne se dégradent pas et peuplent l’océan. Chaque année, plus de huit millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans l’océan et polluent la surface comme les fonds marins. Cette pollution est entre autres causée par ces petites particules.
Avec cette nouvelle campagne, reprenant les codes des affiches de publicité pour les cosmétiques, Surfrider Europe souhaite informer le consommateur sur la présence de plastique dans les produits du quotidien. Il s’agit également de faire réagir les politiques et les législateurs afin de les inciter à aller plus loin dans l’interdiction d’ajout intentionnel d’ingrédients microplastiques.
La campagne “Bad cosmetics” met ainsi en avant l’effet double action des produits cosmétiques avec ce que l’on promet au consommateur, la disparition des imperfections, et ce que les industriels omettent volontairement de préciser, la disparition de la faune aquatique. Surfrider Europe réaffirme ici une nouvelle fois son engagement contre l’ajout intentionnel des microplastiques dans les produits cosmétiques.