Après près de deux ans de discussions, la loi interdisant les puffs (cigarettes électroniques jetables) a été adoptée par l’Assemblée nationale. Une avancée majeure qui illustre l’urgence d’agir face aux liens étroits entre la santé humaine et la santé environnementale.

Conçues comme des produits jetables à usage unique, les puffs constituent une double menace : d’une part, elles attirent un public jeune en raison de leur accessibilité et de leur marketing agressif, et d’autre part, elles génèrent une pollution considérable.
Composées de plastique, d’aluminium et de batteries au lithium, elles représentent un risque élevé de contamination chimique et de fragmentation en microplastiques. Leur élimination pose également un problème
majeur pour les filières de traitement des déchets, notamment en raison des
risques d’incendies liés à leurs batteries.
« L’interdiction des puffs en France est une avancée significative pour réduire une source de pollution évitable et protéger l’environnement. Cette victoire démontre qu’il est possible d’agir concrètement pour limiter l’impact des déchets dangereux sur nos écosystèmes. Nous espérons que d’autres pays suivront cet exemple », souligne Lisa Pastor, chargée de lobby national pour Surfrider Foundation.
Avec cette décision, la France devient le deuxième pays de l’Union européenne, après la Belgique, à interdire ces dispositifs polluants. Une preuve que notre pays peut être précurseur dans la lutte contre les déchets et montrer la voie vers une réglementation plus ambitieuse à l’échelle européenne.
Surfrider Foundation Europe salue cette avancée et appelle les décideurs à poursuivre cet élan en renforçant les politiques de réduction des déchets à la source. La préservation de notre santé et de notre environnement passe par des décisions fortes et ambitieuses.