La pollution aux Powerchips Green : un phénomène préoccupant
Les Powerchips Green sont utilisés comme supports pour la colonisation de micro-organismes dans les biodigesteurs mobiles, déployés à bord de certains navires pour le traitement des déchets organiques.
Depuis le 30 novembre, plusieurs communes de la pointe Finistère sont touchées par des arrivages de Powerchips Green sur leurs plages. À ce jour, 3 524 powerchips ont été collectés grâce à l’action de l’association Ar Viltansou et de ses bénévoles (voir ici), sur les communes de Ploumoguer, Plougonvelin, Plouzané et Brest. Le compte Facebook Beach Plastic Bretagne fait aussi état des pollutions
constatées (voir ici).
Ce jeudi 19 décembre, ce sont des bénévoles de Surfrider Foundation en Finistère qui ont trouvé à leur tour ces Powerchips Green sur la plage de Sainte-Anne du Portzic à Brest (vidéos et photos ici).
Les analyses menées par le Cedre courant décembre révèlent que ces éléments sont composés de polyéthylène, un matériau plastique connu pour sa persistance dans le milieu naturel. Ces déchets représentent donc une menace durable pour les écosystèmes marins et côtiers.
Depuis les premiers signalement, Vigipol mobilise son Pool Experts pour déterminer leur utilisation à bord et conseille aux communes de dresser un constat de pollution afin de documenter les dommages subis et d’entamer des démarches juridiques.
Un appel à témoignage lancé aux citoyen.nes du Finistère
Face à cette situation, il est essentiel que l’ensemble des acteurs – collectivités, associations et citoyen.nes – se mobilisent pour recenser ces arrivages afin de mieux connaitre cette pollution.
Pour défendre au mieux le littoral de ses adhérent.es et l’environnement marin, Surfrider, ONG de protection de l’Océan fait appel à toute la communauté des amoureux de la mer pour collecter de la donnée sur microplastiques polluants.
C’est pourquoi Surfrider et Vigipol lancent un appel à témoignages. : les citoyen.nes témoins de présence de biomédias sur leurs littoraux sont invité.es à effectuer un signalement via 2 sites :
Surfrider : https://biomedia.surfrider.eu/temoigner-pollution-biomedia/
C’est en participant à ces témoignages que les citoyen.nes peuvent avoir un réel impact sur ces pollutions. La participation de chacun.e par simple remplissage de formulaire pourra aider à identifier les coupables et à faire évoluer les législations pour prévenir les pertes de ces polluants de la famille des biomédias filtrants.
Contacts
Lionel Cheylus | Responsable relations médias | + 33 6 08 10 58 02 | lcheylus@surfrider.eu
Laurine Lebrun | Juriste maritime | laurine.lebrun@vigipol.org
A propos de VIGIPOL
Vigipol a été créé pour rassembler les communes victimes de la marée noire de l’Amoco Cadiz afin de faire reconnaître la responsabilité du pollueur et obtenir une juste réparation des dommages. Ce combat victorieux et fédérateur a démontré l’intérêt pour les collectivités littorales, premières concernées en cas de pollution, d’agir et de parler d’une seule voix au-delà des clivages politiques.
Fort de plus de 40 années d’expérience, Vigipol défend les intérêts des collectivités littorales face aux risques issus du transport maritime. Il met son expertise à leur disposition tant avant, pendant qu’après une pollution en leur fournissant des solutions adaptées, établies en concertation avec les autres acteurs.
www.vigipol.org

La campagne « Fighting against Biomedias pollution » de Surfrider Foundation Europe est soutenu par le programme LIFE créé par la Commission européenne.
Le soutien de la Commission européenne à la production de cette publication ne constitue pas une approbation du contenu, qui reflète uniquement le point de vue des auteurs, et la Commission ne peut pas être tenue pour responsable de toute utilisation qui pourrait être faite des informations qu’elle contient