collecte de données et science participative

des éléments clés pour protéger nos océans

Le monitoring, ou collecte et suivi de données, est essentiel pour Surfrider dans la lutte contre la pollution aquatique. Les informations récoltées aident ensuite à alerter les décideurs et à proposer des mesures concrètes.

notre engagement

L’engagement citoyen est un véritable moteur pour la protection des Océans. Il nous permet d’avancer concrètement et de lutter contre les différentes sources de pollution.

Collecter des données pour améliorer
notre connaissance du milieu

Le monitoring, ou « suivi de données », est la surveillance continue et systématique d’un environnement, d’un paramètre ou d’un phénomène spécifique pour détecter des changements ou des tendances sur le long terme.
Chez Surfrider, ce suivi s’appuie sur des collectes de données menées avec des acteurs locaux pour identifier les sources de pollution, permettant ensuite d’agir avec les autorités locales afin de protéger l’environnement et la santé publique.

Les déchets collectés révèlent les types de produits posant problème et permettent de remonter jusqu’à leur origine. Les analyses bactériologiques, quant à elles, signalent les dysfonctionnements des systèmes d’assainissement collectif, tandis que les données chimiques identifient les rejets industriels et les résidus issus de la consommation (comme les médicaments).

Sur le plan biologique, le monitoring aide à comprendre l’impact du changement climatique sur les écosystèmes, en détectant par exemple les conditions propices au développement de blooms algaux qui menacent la biodiversité et la santé humaine.

Grâce à des initiatives comme les collectes OSPAR, OSPARITO, les témoignages sur la pollution par les biomédias et les prélèvements réalisés par les « water-testeurs », Surfrider rassemble des données essentielles sur les diverses formes de pollution touchant l’Océan. Les données accumulées ces dix dernières années ont permis de sensibiliser les décideurs et d’aboutir à des mesures concrètes, telles que l’adoption de la directive européenne sur les plastiques à usage unique (SUP), l’intégration de la pollution par les biomédias dans la Directive sur les Eaux Résiduaires Urbaines, ou encore une collaboration avec les autorités locales sur des cas de pollution bactériologique, chimique ou biologique.

OSPAR, un protocole européen essentiel pour mieux connaître les déchets

Le protocole OSPAR (en référence aux conventions d’Oslo et de Paris dédiées à la protection du milieu marin) est essentiel dans la lutte contre les déchets marins, et en particulier contre la pollution plastique de l’Océan. Appliqué par de nombreux pays, ONG et organisations pour collecter des données sur les déchets aquatiques, en particulier les plastiques, il permet d’harmoniser les efforts de suivi et de lutte contre la pollution marine.

Selon ce protocole, les déchets sont collectés sur une section de 100 mètres de plage, du rivage jusqu’au haut de plage. Tous les déchets visibles, qu’ils soient en surface ou légèrement enfouis, sont ramassés sans exception. Ils sont ensuite triés et enregistrés dans une base de données détaillée.

Ce processus permet d’identifier les types de déchets et de retracer leur origine, fournissant ainsi des informations précieuses pour mettre en place des actions efficaces contre la pollution plastique.

Grâce à la méthode OSPAR, nous disposons de données concrètes pour mieux comprendre l’ampleur du problème et influencer les mesures de protection de l’Océan.

Surfrider Foundation Europe croit fermement qu’il est essentiel d’engager les plus jeunes dans la lutte contre les déchets aquatiques. C’est dans cet esprit qu’est né OSPARITO en 2016, un programme de science participative spécialement conçu pour les élèves de cycle 2 et 3, dans le cadre des Aires Marines Éducatives (AME).
OSPARITO plonge les enfants de 8 à 9 ans (niveau CM1) dans l’univers d’une enquête policière passionnante, les rendant acteurs de la recherche scientifique sur la nature et l’origine des déchets retrouvés sur les plages, les rivières, et les lacs. À travers ce protocole ludique, les élèves collectent, trient et analysent les déchets, tout en renforçant leur compréhension des enjeux liés à la pollution marine.

En participant à ce programme, les enfants contribuent concrètement à l’amélioration des connaissances scientifiques et à la prise de conscience du problème des déchets aquatiques. Les données récoltées sur le terrain ne se limitent pas à sensibiliser le jeune public, elles servent également à soutenir les actions de plaidoyer menées par Surfrider, influençant les politiques en faveur de la réduction des déchets à l’échelle française et européenne.
OSPARITO s’inscrit donc dans une démarche pédagogique et écocitoyenne, offrant aux élèves la possibilité d’agir et de devenir acteurs du changement.

osparito, une enquête pour lutter contre les déchets aquatiques

Science participative : impliquer
les citoyens dans la collecte de données

La science participative mobilise le pouvoir du collectif citoyen pour renforcer la protection de l’Océan.

Les citoyens, véritables sentinelles du territoire, sont souvent les premiers témoins des pollutions affectant leur environnement. 
En participant aux collectes de déchets et en signalant les problématiques locales, ils fournissent des données essentielles pour orienter les décisions politiques et scientifiques.

Grâce à l’implication de sa communauté, Surfrider rassemble une quantité importante de données fiables sur le terrain.

Les actions de science participative fournissent notamment des informations précieuses sur la nature et l’origine des déchets aquatiques, offrant ainsi une vue d’ensemble de l’état de la pollution plastique sur les plages européennes.

L’engagement citoyen est un levier puissant : chaque action individuelle renforce l’effort collectif et accélère la collecte de données à grande échelle. Cet activisme permet à Surfrider d’identifier de nouvelles problématiques, comme la pollution par les biomédias en Corse ou celle des granulés plastiques en Espagne, et de sensibiliser les décideurs européens pour faire évoluer les lois.

les initiatives océanes, exemple clé de science participatives

Les Initiatives Océanes sont un projet de science participative qui mobilise les citoyens pour lutter contre la pollution marine en participant à des collectes de déchets sur les plages et le long des cours d’eau.

En recueillant et en signalant les types de déchets rencontrés, les participants génèrent des données précieuses qui permettent d’identifier les sources de pollution et de mesurer l’ampleur du problème. Ces informations sont ensuite utilisées par Surfrider pour sensibiliser le public, influencer les politiques environnementales et promouvoir des lois visant à réduire les déchets à la source.

Plaidoyer environnemental : utiliser les données pour influer sur les politiques

Chez Surfrider, les données recueillies lors des ramassages de déchets sont une base solide pour nos actions de plaidoyer et influencent les lois européennes en matière de protection de l’environnement. Pour garantir leur efficacité, ces données répondent à des protocoles rigoureux, répondant à trois critères clés : elles doivent être utiles pour les décideurs et chercheurs, utilisables grâce à des méthodes scientifiques, et surtout utilisées pour créer un impact significatif. En collaborant avec divers réseaux et organisations, Surfrider diffuse ces données pour maximiser leur portée.

Quelques chiffres clés :
données récoltées par surfrider

10

ans
de collecte de données

17 447

collectes organisées
dans le cadre des programmes de monitoring

XX

pays concernés
par les opérations de monitoring

7 493 343

de déchets
quantifiés

17%

de déchets collectés
sont des fragments de plastique

7

mégots de cigarette
sont ramassés tous les 10m

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