collecte de données et science participative
des éléments clés pour protéger L'océan
La collecte d’informations sur le terrain est essentielle pour Surfrider dans la lutte contre la pollution aquatique.
Les données récoltées servent à améliorer les connaissances scientifiques sur le sujet et alimenter nos actions de plaidoyer auprès des décideurs politiques et des industriels afin d’agir à la source de la problématique.
notre engagement
Collecter des données pour améliorer les connaissances
Les collectes de données, qu’elles soient ponctuelles ou régulières sur un site, permettent d’avoir une vision de ce qu’il se passe sur le territoire et d’identifier des tendances sur le temps long.
Chez Surfrider, ce suivi s’appuie des protocoles scientifiques afin d’obtenir des informations fiables, qui pourront être utilisées par de nombreux acteurs.
Les déchets collectés révèlent les types de produits posant problème et permettent de remonter jusqu’à leur origine. Les analyses bactériologiques, quant à elles, signalent les dysfonctionnements des systèmes d’assainissement collectif, tandis que les données chimiques identifient les rejets industriels et les résidus issus de la consommation (comme les médicaments).
Sur le plan biologique, le monitoring aide à comprendre l’impact du changement climatique sur les écosystèmes, en détectant par exemple les conditions propices au développement de blooms algaux qui menacent la biodiversité et la santé humaine.
Les suivis réguliers de paramètres, comme les macro-déchets, la qualité bactériologique de l’eau ou de l’algue toxique ostréopsis, permet de voir l’évolution des écosystèmes sur le temps long.
Les dispositifs proposés par l’association pour collecter des données sur le terrain sont essentiels pour nous permettre d’agir.
Depuis plus de 15ans, Surfrider à recueillis une grande quantité de données sur de nombreux sujets qui ont permis des avancées legislatives parmi lesquelles :
– Les actions de quantifications de déchets ont grandement participé à l’adoption de la directive européenne sur les plastiques à usage unique (SUP) régulant/interdisant de nombreux objets en plastique.
– La Directive Eaux Résiduaires Urbaines intègre dorénavant le risque de perte de biomédia par les stations d’épuration et la nécessité d’application de mesures préventives.
Les collectes OSPAR, un suivi minutieux des macro déchets
Les collectes OSPAR (en référence à la convention d’Oslo et de Paris dédiées à la protection du milieu marin) permet de collecter des informations sur les déchets aquatiques avec un protocole harmonisée en Europe.
Selon ce protocole, les déchets sont collectés sur une section de 100 mètres de plage / berge du rivage jusqu’au haut de plage / berge. Tous les déchets visibles, sont ramassés. Ils sont ensuite triés et quantifiés selon 231 catégories.
Les collectes se déroules sur des périodes définis 4 fois dans l’année toujours sur le même site afin de pouvoir analyser les évolutions saisonnières.
Les données collectées viennent alimenter des bases nationales et européennes de suivi des macro déchets, comme la directive cadre stratégique sur le milieu marin (DCSMM).
Surfrider Foundation Europe croit fortement que tout le monde peut s’engager et agir concrètement contre les déchets aquatiques. C’est dans cet esprit qu’est né, en 2016, OSPARITO, un programme de science participative spécialement conçu pour les élèves de cycle 2 et 3 et centres de loisirs.
A travers un protocole scientifique développé autour de l’univers de l’enquête policière, OSPARITO permet aux élèves de participer à la collecte de d’informations sur les déchets aquatiques. Sur les plages, lac et berges de rivières, les enfants collectent, trient et analysent les déchets pour mieux comprendre leur territoire.
En participant à ce programme, les enfants contribuent concrètement à l’amélioration des connaissances scientifiques et à la prise de conscience du problème des déchets aquatiques. Les données récoltées sur le terrain sont envoyées à des scientifiques pour améliorer les connaissances et utilisées pour des actions de plaidoyer menées par Surfrider, influençant les décideurs politiques pour agir à la source du problème.
OSPARITO s’inscrit donc dans une démarche scientifique, offrant aux élèves la possibilité d’agir et de devenir acteurs du changement.
OSPARITO, une enquête pour en savoir plus sur les déchets aquatiques
Science participative : impliquer
les citoyens dans la collecte de données
La science participative permet de faire le lien entre la recherche scientifique et les citoyens sur une problématique.
Les citoyens, véritables sentinelles du territoire, sont souvent les premiers témoins des pollutions affectant leur territoire. En s’engageant dans les projets de science participative, ils participent à faire remonter des informations locales et signalent des possibles pollutions.
Les projets de science participative de Surfrider doivent répondre à 3 critères afin de s’assurer de leur impact positif sur l’environnement.
Les informations collectées doivent être :
– Utiles : s’intéresser à un sujet, une problématique qui réponde à un besoin (scientifique / juridique)
– Utilisables : les données collectées doivent pouvoir être analysées, croisées, harmonisées.
Pour cela nous utilisons des protocoles scientifiques, nous nous assurons que les citoyens les mettent en place pour avoir des informations fiables.
– Utilisées : les données collectées doivent servir. Pour cela nous les mettons à disposition de nombreux scientifiques pour améliorer les connaissances ou encore les partageons à des équipes de juristes pour alimenter leurs plaidoyers pour agir auprès des décideurs politiques et des industriels.
L’engagement citoyen est un levier essentiel : chaque action individuelle renforce l’effort collectif. Surfrider porte la voix de tous pour qu’ensemble nous puissions faire la différence.
les initiatives océanes, exemple de science participatives
Les Initiatives Océanes sont un projet de science participative qui mobilise les citoyens pour lutter contre les déchets aquatiques sur les plages et le long des cours d’eau.
En collectant et en quantifiant les déchets, les participants partagent des données précieuses qui permettent d’identifier la réalité du terrain/ la pollution sur le terrain. Ces informations sont ensuite utilisées par Surfrider pour sensibiliser le public, influencer les politiques environnementales et faire avancer la recherche scientifique.
Plaidoyer environnemental : utiliser les données pour influer sur les politiques
Chez Surfrider, les données recueillies lors des actions terrain sont une base solide pour nos actions de plaidoyer et d’influencent des lois nationales et/ou européennes.
Il s’agit d’une preuve concrete de ce qu’il se passe à différents endroits et qui viennent à la fois alimenter, justifier ou encore pousser nos revendications.
Quelques chiffres clés :
données récoltées par surfrider
10
17 447
7
mégots de cigarette
sont ramassés tous les 10m
7 493 343
17%
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