le mot de Charles
Quel est ton rapport à l'océan ?
J’ai grandi sur la côte de la Californie du Nord. La maison était bordée d’un ruisseau à saumons qui se déversait dans un estuaire biodiversifié d’un côté et dans la baie de San Francisco de l’autre.
Au-delà des forêts de séquoias et des promontoires côtiers s’étendaient des kilomètres de littoral, où vivaient des élans tule, des éléphants de mer, des millions d’oiseaux migrateurs et de belles vagues.
C’est là que j’ai grandi, et c’est donc tout naturellement que je suis tombée amoureuse de la mer, que j’ai grandi en faisant du surf et que j’étais perpétuellement sur l’eau ou près de l’eau.
J’ai ensuite étudié l’écologie des bassins versants à l’université de Berkeley, où j’ai terminé mes études de premier et de deuxième cycle en me concentrant sur les réseaux alimentaires côtiers et les oiseaux migrateurs.
Aujourd’hui, je vis sur une petite île de l’archipel isolé des Lofoten, dans l’Arctique norvégien. La mer entoure ma maison et reste un élément essentiel de ma vie et de mon travail.
Pourquoi as-tu choisi de t’engager auprès de Surfrider ?
J’ai fait du bénévolat pour Surfrider lorsque je vivais en Californie, et j’ai donc longtemps soutenu et été inspirée par la mission de la Surfrider Foundation.
Lorsque j’ai déménagé aux Lofoten et que j’ai appris qu’il n’y avait pas de groupe local en Norvège, j’ai trouvé qu’il y avait une opportunité de s’engager avec la communauté locale passionnée de surf et de l’inviter à faire partie d’un groupe local.
Cela a été une expérience extraordinaire de cofonder le groupe local des Lofoten, et nous n’en sommes qu’à notre deuxième année d’existence !
Quel est le projet que tu soutiens ?
