AVANT DE COMMENCER…
Cet article est issu de notre (super) newsletter mensuelle (en l’occurence ici celle de février) dans laquelle vous pouvez apprendre un tas de choses sur l’Océan et sur notre ONG tout en passant un bon moment (il est même possible que vous esquissiez un sourire).
Pour la recevoir chaque début de mois, c’est très simple et hyper rapide :
Il y a des chiffres dont on se réjouit, et d’autres qui nous font “dresser les poils” comme on dit (enfin, moi je le dis). Malheureusement, celui dont je vais vous parler pas plus tard que dans quelques secondes fait plutôt partie de la deuxième catégorie.
Ce chiffre c’est 1,5.
Quand on y pense, 1,5 c’est pas beaucoup…
Quand je rentrais à la maison avec 1,5/20 à mon contrôle de maths (au temps jadis), personne à la maison ne pensait que c’était fantastique…
En revanche, quand on parle du prix d’une baguette, par exemple, 1€50 ça commence à piquer un peu plus.
Et quand on parle de hausse la température mondiale globale, là c’est carrément énorme.
Parce que oui, ça y est, on a dépassé le seuil de +1,5°C de réchauffement.
ATTENTION, ça ne veut pas dire que tout est foutu !
Bon ok ça sent pas super bon tout ça, mais il faut que cette hausse soit mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.
Alors il est HORS DE QUESTION DE BAISSER LES BRAS.
Je les entends les “bah oui mais moi tout.e seul.e dans mon coin je vais pas changer les choses hein !” Et pourquoi pas té !
Parce que si on y met du nôtre, chacun un petit peu, qu’on continue d’y croire, on peut encore limiter la casse .
Cher.e lecteur.rice, je vous l’annonce, l’heure n’est plus au climatoscepticisme (*elle ne l’a jamais été d’ailleurs*), ni au climatodéfaitisme mais bien … au CLIMATOPTIMISME !
Alors on se ressaisit, on sourit et on se remotive pour faire bouger les choses !
si c’était si facile, tout l’monde le f’rait…
Eh bien j’ai une grande nouvelle : en réalité, ça n’est pas si compliqué !
Parce que l’idée, c’est pas qu’on soit tou•tes de parfait•es écolo, qui mangent des graines et ne jurent que par les toilettes sèches (oui je sais, c’est très clichés, mais je ne fais que reprendre les plus courants quand on parle des personnes véritablement engagées dans ce domaine), mais qu’on fasse tou•tes des (méga giga) efforts pour éviter d’aller droit dans le mur à une vitesse avoisinant celle d’un Rafale F4.
commençons par quelques informations…SIMPLES, BASIQUES
Vous ne le savez peut-être pas (et si vous le savez déjà, une piqûre de rappel ne fait jamais de mal pour ce genre de sujet), mais l’Océan et le climat sont intimement lié. Comme les pommes et la compote.
🌊 L’Océan régule le climat, il joue un rôle de tampon en absorbant la chaleur (du soleil) (je précise quand même au cas où) et la redistribue à la surface du globe via les courants marins.
🌊 Il produit 50% de l’oxygène que l’on respire, notamment grâce au phytoplancton, ces micro-organismes qui sont aujourd’hui considérablement menacés par le dérèglement climatique.
Et pour celles et ceux qui n’auraient pas trop bien écouté en SVT (a.k.a “sciences nat’”) ces petites choses qui ressemblent à…euh…des petites choses, sont à l’origine de la vie sur terre (rien que ça).
🌊 L’Océan, c’est un puit de carbone hyper performant ! Depuis les années 80, il a absorbé à lui tout seul entre 20 et 30% des émissions de CO2 généré par l’humain.
En gros l’Océan, c’est NOTRE super allié face à la crise climatique.
C’est un peu notre Batman et nous sommes son Robin : il pourrait faire le plus gros du boulot si on lui donnait un petit coup de pouce, qu’on assurait ses arrières !
Mais pour l’instant notre super-héro, il n’est pas super en forme :
👎 Il se réchauffe dangereusement en raison des suppléments de chaleur et d’énergie qu’il absorbe.
👎 Cette hausse de température provoque la fonte des glaces polaires, la dilatation du volume d’eau et donc une élévation du niveau de la mer, qui menace les zones côtières et les écosystèmes fragiles.
👎 Les vagues de chaleur océaniques, deux fois plus fréquentes qu’il y a quelques décennies, provoquent un blanchissement massif des coraux et la dégradation des récifs, essentiels à la biodiversité marine.
👎 De nombreuses espèces marines migrent vers des eaux plus froides pour survivre, perturbant les écosystèmes locaux.
En 6 mots comme en cent, le tableau n’est pas réjouissant.
Et attention, (no) spoil alert (parce que tout le monde le sait, même Donald, dans son fort intérieur) : on est les premier.es responsables.
Enfin… nous et nos émissions de GES.
(Pas de culpabilisation, juste des faits messieurs-dames)
🧐 Des GES vous dites, mais kessecéça ?
Les GES ou gaz à effet de serre, ce sont des gaz d’origine naturelle ou anthropique (je vous passe les détails ici, tout est dans Climatopia) qui retiennent une partie de la chaleur émise par les rayons solaires. Grâce à eux, la Terre bénéficie de l’énergie provenant du soleil (et il ne fait pas -18°c à la surface du globe, ce qui est pour le moins appréciable) et en renvoie une partie dans l’espace. C’est ce qu’on appelle l’effet de serre.
Donc gaz + effet de serre = gaz à effet de serre.
Jusque là tout va bien (façon de parler).
ET DONC, en schématisant fort fort, si on multiplie considérablement les GES dans l’atmosphère, on augmente aussi la température à la surface de notre jolie planète bleue.
Et je vous le donne en mille, c’est exactement ce qu’il se passe aujourd’hui (et depuis un petit moment) : on s’est un peu emballé et on a tout déréglé.
Et pour essayer d’atténuer tous les événements climatiques pas super cools liés à ce dérèglement, on ne peut pas juste faire un “retour en arrière” mais on a quelques options parmi lesquelles réduire notre empreinte carbone, viser la sobriété et les 2tCO2eq !
Ce fameux “CO2eq” c’est l’unité de mesure, créée par le GIEC, de l’empreinte carbone.
Et l’empreinte carbone, c’est un outil permettant d’évaluer le niveau d’émissions de GES générées par un individu, une entreprise etc.
L’empreinte carbone moyenne d’un.e français.e aujourd’hui c’est 9tCO2eq.
Et l’objectif fixé pour atteindre la neutralité carbone c’est de 2tCO2eq.
Alors, je suis pas une déesse des maths mais là le calcul est relativement simple : on est “juste” 7 tonnes au dessus … voilà voilà !
Si vous êtes un peu curieux.se et que vous voulez connaître votre empreinte à vous, c’est par ici que ça se passe → nosgestesclimat.fr
C’est énorme ! Impossible de passer de 7t à 2t en un claquement de doigts !!
Oh oh ça sent le climatodéfaitisme par ici 🤨
Alors en un claquement de doigts non ! mais en se retroussant un peu les manches, on peut améliorer tout ça !
Il existe des astuces pour réduire notre empreinte carbone.
Je ne vais pas tout détailler ici mais voilà les grandes lignes :
🔋 Niveau énergie, on peut déjà améliorer l’isolation de notre logement, opter pour un fournisseur d’énergie verte ou encore choisir de faire des économies d’énergie.
🚲 En ce qui concerne nos déplacements, l’idée reine ici c’est d’utiliser des moyens de transport plus respectueux de l’environnement tels que le vélo (pour les trajets courts ! il n’est pas question de faire Lille-Annecy à bicyclette..), le train, ou encore plus simplement le bus, tram, métro etc.
Ah, j’allais oublier : éviter les commandes à outrance sur internet aussi (eh oui parce que les marchandises, elles n’arrivent pas comme par magie dans votre boite à lettres)
🥦 Vous avez tous en tête “Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour” ?! On pourrait presque remplacer ce slogan par “Pour [la] santé de la planète, privilégiez les repas végétariens à base de fruits et légumes de saison et provenant du/de la maraîcher.e au grand sourire qui habite à quelques kms de chez vous” !
👕 Parlons à présent de notre consommation de textiles (et d’objets en tout genre), pour ça, le mieux, c’est d’opter pour la seconde main et le matériel d’occasion.
📱Exit le changement de smartphone tous les ans, si on veut prendre soin de la planète, on prend soin de nos “affaires” et notamment de nos appareils électroniques pour les garder le plus longtemps possible !
🗑️ Et pour finir, on vous le rabâche assez souvent mais … on évite d’acheter des produits (sur)emballés (pire si c’est du plastique), on donne à manger à son compost et on fait le tri !
Si vous voulez creuser le sujet, je vous invite à télécharger notre nouveau livret CLIMATOPIA en cliquant juste là !
