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L’Océan, une source clé pour un futur plus vert

Notre dossier spécial Darwin Ocean Climax s’achève sur la thématique des énergies marines renouvelables et vient marquer l’approche du festival. Découvrons les qualités cachées de l’Océan qui pourrait bien être l’image de la transition écologique dont nous avons besoin pour respecter les engagements de l’Accord de Paris. Si aujourd’hui les énergies marines renouvelables ne représentent qu’un faible pourcentage parmi les alternatives aux ressources fossiles, elles ont pourtant un formidable potentiel.

L’Océan, ressource inépuisable

L’Océan est souvent oublié dans les négociations internationales, pourtant 2nd poumon de la planète, ce réservoir de ressources durables objet de tant de convoitises, pourrait être une solution à l’accroissement de la demande énergétique mondiale et à l’épuisement des ressources fossiles.

Pourquoi s’orienter vers les énergies marines renouvelables ?

En plus des avantages immédiats de la production d’électricité propre et durable, les énergies marines renouvelables, appelées EMR, peuvent contribuer à atténuer les effets du réchauffement climatique en combattant l’accroissement des gaz à effet de serre. De la même façon, elles peuvent renforcer la stabilité, durabilité et sécurité de nos systèmes énergétiques et cela de façon viable.

Comparées aux ressources conventionnelles, les énergies marines sont non-polluantes, prévisibles, abondantes et adaptées aux besoins croissants des populations qui pourraient devenir énergétiquement autosuffisants.

Episode n°5 de notre web-série climax 

Des méthodes et cas concrets

Elles comprennent quatre techniques principales, à savoir : l’hydrolien qui utilise l’énergie des courants, l’houlomoteur qui utilise l’énergie des vagues, le thermique qui utilise la différence de température entre les eaux de surface et de profondeur, et enfin l’éolien offshore qui utilise l’énergie du vent.

Ce dernier est le plus répandu, comme en Europe en Grande Bretagne, au Danemark, aux Pays Bas et en Suède. Il est prévu qu’en 2020, l’éolien en mer représente 5% de la consommation d’énergie européenne. Ainsi, les énergies renouvelables et notamment marines sont déjà une réalité pour de nombreux territoires témoignant de leur caractère profitable.

De belles avancées pour les énergies renouvelables

L’intérêt grandissant pour les énergies renouvelables off shore se développe avec des avancées technologiques permises grâce au soutien politique. Une étude a démontré que d’ici 2020, 1,4 million de ménages en Angleterre pourraient être alimentés grâce à l’installement d’environ 2 GW d’énergies houlomotrices et marémotrices.

De l’autre côté du globe, les îles – premières touchées par le réchauffement climatique – ont décidé d’agir à leurs niveaux et de coopérer ensemble afin d’assurer leur survie. Ainsi, 14 îles du Pacifique ont signé un traité sans précédent interdisant complétement les énergies fossiles. Durant le Pacific Islands Development Forum aux îles Salomon, les politiques ont décidé d’interdire l’exploitation de mines à charbon et de promouvoir à la place les énergies renouvelables. L’accord comprend également l’allocation de fonds pour les communautés impactées par les conséquences du changement climatiques. Ce traité s’inscrit dans les traces de la COP21 et rappelle que le réchauffement climatique se fait déjà ressentir.

L’environnement marin regorge de potentiel afin de nous permettre d’accéder à un futur plus propre et plus respectueux de tous. Ensemble, faisons avancer le mouvement pour la protection du grand bleu et trouvons des solutions dans la lutte contre le changement climatique. D’ailleurs, notre prochaine étape dans ce combat est la COP 22 à Marrakech, qui nous servira de plateforme pour porter la voix de l’Océan encore plus loin et encore plus fort.

Si les sujets que nous avons abordés durant ces trois dernières semaines vous intéressent, nous vous donnons rendez-vous le 9 et 10 septembre 2016 à Bordeaux pour des conférences et débats de qualité et engagés – et en plus l’entrée est libre ! Retrouvez l’intégralité du programme sur le site Darwin Ocean Climax.

Laura Anty, Rédactrice Environnement