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Conférence internationale « La Haute mer, avenir de l’humanité »

Le camion plein des déchets ramassés dans la décharge sauvage. Crédit: Aines Arizmendi

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) organise le 11 avril 2013, au Palais d’Iéna (Paris, 16e arrondissement) une conférence internationale sur la Haute mer, autour de la question conductrice : « Quelle gouvernance pour une gestion durable de l’océan ? ». Au programme, conférences et débats, rassemblant de manière constructive et dynamique des acteurs de la société civile, des politiques français et internationaux. En qualité de membre du comité de pilotage et partenaire de cette manifestation, Surfrider Foundation Europe revient sur les enjeux susceptibles d’être soulevés lors des différents échanges. N’hésitez pas à vous inscrire à cette conférence (entrée libre) afin de suivre les débats et avoir le privilège d’entendre en direct l’Appel de Paris pour la Haute mer.

Le rôle du Conseil économique, social et environnemental

Le Conseil économique, social et environnemental a pour principale fonction de conseiller le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat dans l’élaboration des lois et les décisions relatives aux politiques publiques. On y compte 233 conseillers qui opèrent dans trois axes de travail : la Vie économique et le dialogue social ; la Cohésion sociale et territoriale et Vie associative ; la Protection de la nature et de l’environnement (Cf. site du CESE). Considéré comme la troisième assemblée de la République française, le CESE est dans son rôle quand il organise un tel événement. Car le débat sur la gestion durable des océans est aujourd’hui attendu et nécessaire. Mobilisant des acteurs politiques et des grands témoins, le CESE entend plus précisément « jouer un rôle décisif dans l’élan qui est donné ».

Conférence internationale sur la Haute mer, Avenir de l’humanité

Depuis la Convention de Montego Bay, (Jamaïque, 1982) la « Haute mer » est définie comme le « bien commun de l’humanité ». En droit international, cela désigne plus précisément la colonne d’eau qui n’est soumise à la souveraineté d’aucun Etat. Comprenons dès lors l’importance du sujet auquel le CESE tend à nous orienter par l’organisation de cette conférence internationale en abordant principalement la question de la gestion durable des océans et de la haute mer. Il s’agit de penser à la préservation cohérente d’un espace maritime et des ressources plongées dans le non-droit et « faire de la haute mer un exemple novateur d’une co-construction internationale » de gouvernance (cf. CESE).

Au-delà de la richesse des interventions attendues, l’exclusivité de cette conférence réside dans la proclamation de l’Appel de Paris pour la Haute mer, émanant de la société civile en fin de journée, qui sera générateur de propositions en vue de préserver la bonne santé de nos océans et de garantir un avenir écologique serein pour l’humanité.

Le camion plein des déchets ramassés dans la décharge sauvage. Crédit: Aines Arizmendi

 Léa Arrizabalaga, Rédactrice environnement