Le rôle du Conseil économique, social et environnemental
Le Conseil économique, social et environnemental a pour principale fonction de conseiller le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat dans l’élaboration des lois et les décisions relatives aux politiques publiques. On y compte 233 conseillers qui opèrent dans trois axes de travail : la Vie économique et le dialogue social ; la Cohésion sociale et territoriale et Vie associative ; la Protection de la nature et de l’environnement (Cf. site du CESE). Considéré comme la troisième assemblée de la République française, le CESE est dans son rôle quand il organise un tel événement. Car le débat sur la gestion durable des océans est aujourd’hui attendu et nécessaire. Mobilisant des acteurs politiques et des grands témoins, le CESE entend plus précisément « jouer un rôle décisif dans l’élan qui est donné ».
Conférence internationale sur la Haute mer, Avenir de l’humanité
Depuis la Convention de Montego Bay, (Jamaïque, 1982) la « Haute mer » est définie comme le « bien commun de l’humanité ». En droit international, cela désigne plus précisément la colonne d’eau qui n’est soumise à la souveraineté d’aucun Etat. Comprenons dès lors l’importance du sujet auquel le CESE tend à nous orienter par l’organisation de cette conférence internationale en abordant principalement la question de la gestion durable des océans et de la haute mer. Il s’agit de penser à la préservation cohérente d’un espace maritime et des ressources plongées dans le non-droit et « faire de la haute mer un exemple novateur d’une co-construction internationale » de gouvernance (cf. CESE).
Au-delà de la richesse des interventions attendues, l’exclusivité de cette conférence réside dans la proclamation de l’Appel de Paris pour la Haute mer, émanant de la société civile en fin de journée, qui sera générateur de propositions en vue de préserver la bonne santé de nos océans et de garantir un avenir écologique serein pour l’humanité.
Léa Arrizabalaga, Rédactrice environnement