Nous prenons note de la réaction de Rassemblement Pour la Planète, de Sea Shepheard ainsi que des différentes questions qui nous sont adressées : si nous pouvons comprendre ces réactions, nous ne pouvons pas en revanche accepter que soit remise en cause la nomination de Surfrider au sein du CNTE.
Surfrider tient tout d’abord à rappeler son souhait de pouvoir collaborer activement avec l’ensemble des acteurs agissant pour une préservation des ressources naturelles de la planète, la complémentarité des expertises, des actions et des réseaux étant une force. C’est pourquoi à l’issue de la première Conférence Environnementale, alors que le nombre d’ONG habilitées à siéger au CNTE devait augmenter, Surfrider Foundation Europe a émis le souhait de participer activement aux débats, s’appuyant en cela sur une expertise reconnue de plus de 20 ans en matière de protection et d’éducation à l’environnement. Un objectif : porter la voix des près 100 000 sympathisants qui se reconnaissent dans ses valeurs et s’engagent à ses côtés dans toute l’Europe. Répondant à l’ensemble des critères objectifs de représentativité et d’expertise requis, l’association a officiellement été habilitée au début du mois de septembre.
Surfrider Foundation est un réseau international qui depuis près de 30 ans oeuvre à la protection des océans, des mers, du littoral et des personnes qui en jouissent. En Europe, Surfrider est l’une des seules ONG à porter spécifiquement les enjeux liés à la préservation des océans et à l’aménagement du littoral. Fédérant plus de 10 000 adhérents, 100 000 sympathisants, une trentaine d’antennes locales en Europe et en outre-mer ainsi que des associations locales, Surfrider porte des revendications directement auprès des institutions nationales et européennes, qui l’auditionnent notamment sur la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin, le Paquet Erika III, la sécurité du transport maritime, les plateformes pétrolière ou encore la législation sur les déchets.
L’association est historiquement un contrepouvoir actif comme en témoignent ses programmes « Pavillons Noirs » ou « Gardiens De la Côte », ainsi que ses nombreuses démarches contentieuses contre les pollueurs des mers. Depuis de nombreuses années elle est également un acteur majeur de la concertation environnementale. Depuis 2012, elle est ainsi l‘une des ONG habilitées par l’Etat à participer prioritairement au débat public environnemental au niveau national. Elle a d’ailleurs déjà été l’une des principales ONG contributrices du Grenelle de la mer en 2009, et est aussi membre du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), du Conseil National Mer et Littoraux (CNML), et des 3 Comités maritimes de façade. Son objectif : y faire entendre la nécessaire prise en considération d’une approche éco-systémique des questions marines.
Agréée au titre de l’éducation populaire depuis 2006, Surfrider développe par ailleurs un programme ambitieux de formation et sensibilisation des publics jeunes aux intérêts écologiques, notamment lors de manifestations et d’activités nautiques.
ONG indépendante et habilitée par l’Etat, acteur reconnu de l’éducation populaire et contre-pouvoir actif : autant d’atouts qui légitiment la présence indiscutable de Surfrider à la table de la Conférence environnementale. L’association y portera 26 propositions d’ores et déjà rendues publiques.
Surfrider Foundation Europe