Le démantèlement du Luno, commencé le 17 mars dernier, touche à sa fin. Il s’agit d’un moment non moins crucial, s’agissant de la remise en état du site. Si les opérations ont été jusque-là menées dans les règles et le respect de l’environnement, les lieux devront être remis dans leur état initial pour être à même d’affirmer que le Luno ne sera plus qu’un souvenir. Une tâche importante pour laquelle Surfrider va encore une fois être vigilant.
Derniers morceaux du Luno sous l’eau, le bout de la fin
Si les uns s’étonnent de ne plus voir le navire échoué et disloqué en plusieurs parties, ils restent cependant les derniers morceaux toujours immergés. Deux d’entre eux ont été repérés au sud de la digue côté plage des Cavaliers, par sonar puis identifiés par le véhicule amphibie – la Salamandre – et les plongeurs.
Si le chantier a pu vite avancer en raison des conditions météos plutôt favorable – en comparaison des tempêtes hivernales qui ont touché la Côte atlantique européenne – la dernière phase d’extraction des pièces immergées est très délicate en raison de sa forte dépendance aux conditions météos, à la houle et aux courants.
De bonnes conditions météos sont exigées et nécessaires pour mener adroitement deux phases : fixer des points d’ancrage, puis tirer et ramener à terre les morceaux pour évacuation.
Remise en état des lieux : nettoyage et inspection de la plage
Plusieurs étapes vont suivre l’évacuation des derniers morceaux identifiés. La plage sera premièrement nettoyée, s’en suivra une inspection des lieux pour vérifier de l’évacuation de la totalité des débris. Cette inspection sera aussi réalisée en comparaison de l’état des lieux contradictoire (effectué le 11 mars 2014) pour que le site retrouve son état d’origine.
Ces derniers contrôles sont à la charge de l’assureur de même que la remise en état, si besoin constaté, des abords du chantier.
L’objectif est qu’à terme il n’y ait plus aucune trace du Luno, si ce n’est dans les mémoires des badauds et les archives.
Alban Derouet, Rédacteur environnement