L’été, les campus se vident et s’immobilisent dans le calme avant la tempête de la rentrée. Pas pour Surfrider Foundation Europe. Le Surfrider Campus Tour s’est installé sur les plages de Vendée (85) et Loire Atlantique (44) du 14 au 20 juillet 2014. Cette caravane pédagogique avait pour mission l’éducation tous publics sur les thématiques Surfrider. Mais puisque c’est l’été, l’accent était mis sur les déchets aquatiques et la qualité de l’eau, qui deviennent chaque année la préoccupation des vacanciers. Vacances, océan, soleil, et Surfrider Foundation Europe proposant un petit village agitateur de curiosité, quoi rêver de plus ?
Le drapeau Surfrider Foundation Europe ne doit jamais être en berne
Dans la fraicheur matinale, les premiers joggers foulent le sable, encore lisse après le passage des cribleuses. Les maîtres nageurs plantent le drapeau autorisant la baignade. Ce jour-là, un autre drapeau flotte dans les airs, sur lequel les premiers badauds distinguent un net « Surfrider Foundation » : pour St Gilles Croix de Vie, St Michel-Chef-Chef, et aux Sables d’Olonne, ce drapeau annonçait le Surfrider Campus Tour.
Sous le soleil et sur la plage, Surfrider Foundation Europe proposait une sensibilisation grande échelle, visant tous les publics : touristes, famille, enfants, locaux.
Le staff Surfrider alors présent témoigne d’un public majoritairement familial, curieux car ne connaissant pas forcément Surfrider mais sympathisant de l’idée d’un océan plus propre.
Jusqu’à quand allons-nous admirer un océan en danger ?
L’édition 2014 du Surfrider Campus Tour réservait différents espaces proposant animations, jeux, informations, découverte de l’environnement marin pour les tous petits avec les «Schtroumfriders ». Une nouveauté cette année : un coin « Chill Out » composé de transats tournés vers l’océan, et des jeux sur le trajets des déchets. L’occasion d’admirer un océan en danger, confortablement assis dans un transat (faisant apparaitre un surfeur en combinaison de laboratoire): contradiction volontaire, il s’agissait d’interpeller le public sur le fait que même en vacances, les pollutions, encore moins la sensibilisation, ne s’arrêtent pas.
Un public demandeur de solutions
Elise Gautier, responsable évènementiel de Surfrider Foundation Europe témoigne d’un très bon accueil et retour du public: « Dès les premières secondes de l’échange, on peut sentir un peu de pessimisme, mais une fois qu’on les informe, le gens sont à l’écoute, attentifs, et très réceptifs quand on leur explique les éco-gestes. Le public se rend compte qu’il n’est pas désarmé et que certaines solutions sont très simples ».
Face à ces bons retours d’un public pourtant diversifié, l’objectif pour 2015 est revu à la hausse, avec le déploiement à plus grande échelle du Surfrider Campus Tour, sur pas moins de 5 pays du territoire européen.
A surveiller donc, car une meilleure sensibilisation rime avec meilleure protection de l’océan : chacun peut agir à son niveau.
Alban Derouet, Rédacteur environnement.