Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, la rentrée est très souvent la période pendant laquelle je prends le plus de « bonnes résolutions » (qui tiennent en général un peu plus que celles du nouvel an).
Alors cette année, pleine d’énergie(, bronzée) et plus motivée que jamais, je me suis mise en quête d’une activité qui me permettrait de me sentir à la fois utile et épanouie (et là je raccroche tant bien que mal avec l’objet et le titre de cette newsletter 🛶 ).
J’ai participé au Forum des associations organisés près de chez moi, discuté avec pas mal de monde et figurez vous que j’ai trouvé hyper facilement ce que j’allais faire cette année … être bénévole !
AVANT QU’ON CONTINUE…
Cet article est issu de notre (super) newsletter mensuelle dans laquelle vous pouvez apprendre un tas de choses sur l’Océan et sur notre ONG tout en passant un bon moment (il est même possible que vous esquissiez un sourire).
Pour la recevoir chaque début de mois, c’est très simple et hyper rapide
Mais au fait Jamy, c’est quoi être bénévole ?
Être bénévole, c’est donner de soi. Volontairement et librement.
Sans attendre d’autres contreparties que celle de voir ses taux de dopamine et de sérotonine grimper en flèche.
Eh oui, figurez vous qu’il a été prouvé scientifiquement que l’acte de “donner” entraîne l’activation du circuit de la récompense et du plaisir.
Donc, en faisant un gros raccourci, donner rend heureux.
C’est un peu comme faire du sport : au début, on n’est pas méga motivé•e et puis après on est super content de l’avoir fait (et c’est garanti sans courbature) !
En gros, être bénévole, c’est faire une action pour autrui (autrui pouvant aussi être l’Océan) sur son temps libre, et recevoir un méga shoot de plaisir et de satisfaction.
Ah non mais le bénévolat c’est pas pour moi, j’ai pas…
Oui je sais.
Vous n’avez pas le temps.
Et puis vous ne savez même pas ce que vous pourriez faire.
Alors, je vous arrête tout de suite, le bénévolat, ce n’est jamais “pour” personne mais… c’est accessible à tout le monde.
Bon, j’étais pas du tout partie là dessus pour traiter le sujet mais tant pis, changement de plan.
Allez, venez, on va déconstruire les 5 grandes idées reçues sur le bénévolat (pour Surfrider bien sûr !)
⭐ Idée reçue n°1 : Nan mais je sais pas surfer !
Je ne sais pas si elle est venue à l’esprit de certain•es d’entre vous celle-ci mais je préfère l’anticiper !
De deux choses l’une : oui on s’appelle Surfrider mais non, toutes nos actions ne sont pas réalisées depuis une planche bien waxée !
Je ne vais pas vous dire qu’il y a pas de surfeurs parmi nous, MAIS ce qui nous réunit, ce qui nous anime, ça n’est pas la passion du surf mais bien la passion de l’Océan.
Et celle-ci, on on la cultive aussi bien dans l’eau qu’en dehors.
D’ailleurs je vais vous faire une confidence : je n’ai jamais mis les pieds sur une planche de surf et j’ai peur des vagues … Et pourtant j’ai rejoint l’équipe Surfrider il y a un moment maintenant.
Alors dites vous bien que, vraiment, vous engager pour la protection de l’Océan, c’est absolument sans rapport avec votre capacité ou non à gérer le take off (ou même à savoir ce que c’est 😅) !
⭐ Idée reçue n°2 : J’ai déjà quasi pas le temps de finir ma série !
Il est vrai qu’aujourd’hui, on a tou•tes une petite tendance à courir après les minutes.
Alors je peux comprendre qu’on se dise “nan mais je vais pas faire du bénévolat pour eux alors que j’ai à peine le temps d’aller à mon cours de quidditch !”…
Le truc, c’est qu’être bénévole pour Surfrider, ça ne veut pas dire partir 3 semaines en expédition sur le continent de plastique pour tenter de le faire disparaître à grand coup d’épuisette (là c’est vous qui allez vous épuise(tte)r) (👈 mouais, pas sûre qu’on la valide celle là).
Alors bien sûr il y a ceux qui font “tourner” les groupes locaux un peu partout en France et qui dédient une grosse partie de leur temps libre à l’asso (Merci 💙).
Mais être bénévole pour Surfrider, c’est aussi et surtout participer à des missions parfois plus courtes, qu’elles soient régulières ou ponctuelles !
Dédier ne serait-ce que 2H, de temps à autre pour mettre ses compétences au service de l’association, c’est aussi ça le bénévolat !
⭐ Idée reçue n°3 : Mais je ne sais rien faire de particulier moi…
Je suis à peu près sûre que vous avez au moins une corde à votre orque (vous l’avez ?).
À SF, les missions qu’on propose aux personnes qui souhaitent devenir bénévoles sont, le plus souvent, en lien avec leurs compétences ou leur passion.
Par exemple :
🎨 Vous avez un bon coup de crayon (ou de stylet) ?
Vous pourriez peut-être nous aider à réaliser une affiche pour un événement organisé par un groupe local ou à créer un chouette visuel pour notre prochaine newsletter prochain livret sur la qualité de l’eau !
📸 Vous êtes plutôt du genre à mitrailler de tous les côtés ?
Alors vous serez la personne idéale pour immortaliser un événement organisé par Surfrider ou l’un des groupes locaux,
🇪🇺 Vous maitrisez à la perfection le portugais, le néerlandais ou l’italien (le Dothraki ?) ?
Il n’est pas impossible qu’on vous demande de traduire ou plus simplement de relire un document dans l’une de ces langues,
🍽️ Si vous êtes plutôt cordon bleu et particulièrement préoccupé•e par l’impact du secteur de la restauration sur l’environnement et l’Océan,
vous pourriez nous donner un petit coup de main pour réaliser quelques audits de “labellisation” des Ocean Friendly Restaurants près de chez vous,
💙 Et si vous êtes tout simplement amoureux•se de l’Océan et que vous avez un peu de bagout,
vous vous sentirez comme un poisson dans l’eau sur un stand SF lors d’un événement culturuel ou sportif, à parler avec passion des dangers auxquels il est confronté et de l’importance de le protéger.
Voilà un peu quelques exemples de missions …Bien sûr, la liste n’est absolument pas exhaustive ! Croyez moi, elle est longue et variée ! Alors je n’ai aucun doute sur le fait que vous trouverez une façon de nous donner un coup de main qui vous correspond.
⭐ Idée reçue n°4 : Mais je n’habite pas à Biarritz…
(fonctionne aussi avec sa variante : mais j’habite même pas à côté de l’Océan !)
Ah bah là vous avez raison, c’est foutu.
Je plaisante. Vous n’avez quand même pas cru que j’allais abandonner si près du but 😏
Vous n’habitez pas à Biarritz (où se situe le siège de l’asso, pour celles et ceux qui n’avaient pas l’info) ou proche de l’Océan… ET ALORS ?!
Figurez vous que peu importe l’endroit où vous vivez, il y a de grandes chances qu’il existe un groupe local Surfrider près de chez vous !
(Et si ça n’est pas le cas, pourquoi ne pas vous lancer et en créer un 😇).
Bon ok, on ne couvre pas encore la totalité du territoire hexagonal mais Surfrider compte un peu plus d’une vingtaine de groupes locaux en France, dont un à La Réunion et un en Guadeloupe.
Ça nous permet de mener des actions aussi bien à l’intérieur des terres que sur les côtes, là où la pollution prend bien souvent racine.
Pour vérifier s’il existe un groupe local près de chez vous, vous pouvez consulter … la carte des groupes locaux.
⭐ Idée reçue n°5 : Mais je ne connais personne, je ne vais pas y aller seul•e !
Eh bien si justement !
Parce que ce qui est chouette dans le fait de devenir bénévole, c’est qu’on peut faire de nouvelles rencontres, découvrir des personnalités parfois étonnantes et nouer des amitiés surprenantes !
Ça signifie aussi intégrer un groupe de personnes, dont on partage, le plus souvent, les valeurs et les idées et se sentir faire partie d’un mouvement qui fait bouger les choses !
Et ça, croyez moi, ça rebooste 🚀
Voilà, j’ai fini mon petit argumentaire.
Si vous hésitez encore, je vous propose d’écouter cet épisode (pas tout récent mais qui fontionne encore très bien) du podcast Grand bien vous fasse ! qui traite des raisons pour lesquelles le bénévolat donne du sens à nos vies.
Ah, et pour finir, si vous aviez un dernier doute, je vous assure que, ça n’a l’air de rien comme ça mais chaque petite mission réalisée contribue à des actions concrètes pour la protection de l’Océan.
Et ça on vous en reparle très bientôt !!
ET MAINTENANT …
A présent je vous propose d’aller faire un petit tour 👉 ici et de faire un premier pas vers le monde fantastique du bénévolat (j’en rajoute à peine !)